L'auteur
Mon histoire :
Passionné de 2 roues depuis mon plus jeune age (ça commence à remonter un peu loin), j'ai commencé vers 13 ans à démonter et transformer des solex avec une bande de copains.
Puis il y a eu l'époque des 103 gonflées (les kits n'existaient pas encore). C'est à cette époque là que j'ai commencé à tout démonter de A à Z, et où j'ai appris :
- à peindre au pistolet (les premières peintures furent laborieuses ... et bien coulantes !),
- à améliorer une partie cycle,
- à améliorer un moteur (ce qui m'intéressait le plus).
Il est vrai que j'ai eu la chance de pouvoir utiliser l'atelier amateur de mon père bien équipé en outillages et machines outils (tour + fraiseuse), ainsi que de profiter de ses précieux conseils.
Vint ensuite la période des 50 cm3 et 80 cm3 à vitesses ... j'ai pu "toucher du doigt" une boite de vitesse.
Après fut la période des motos de cross (avec explosion de boite, serrages, et aussi quelques fractures ... bref plein de mécanique).
C'est à ce moment que j'ai passé mon permis moto avec ma bande de copains ... c'était en 1985. Je garde d'excellents souvenirs de cette période de franches rigolades, d'améliorations et de tests en tous genres sur nos montures, de soirées et sorties mémorables (dignes du Joe Bar Team) !
Je fais ensuite un break de 10 ans pour cause d'études, mariage, boulot et enfants.
Malgré toutes ces années, la passion est toujours présente.
Il faut dire que la moto et la mécanique, c'est aussi une histoire de famille : avec un grand-père précurseur en matière de 2 roues (dans les années 30), un père et des oncles passionnés de mécanique, je vous laisse imaginer l'héritage culturel !
L'album de famille : (il me reste à retrouver les photos du grand-père sur son Amor 350 et sa BMW R25)
Donc, ça me travaille tellement qu'en Juin 1996 j'achète une épave juste pour le fun : une 125 Honda XL de 1977 (ben oui je sais, mais il fallait bien ne pas choquer Mme ...).
Je commence à la restaurer, mais un changement professionnel nous fait quitter la région d'Auvergne pour la Marne en Février 1997. Nous faisons nos cartons ...
Le temps de trouver un vrai "chez nous" avec un coin pour faire un atelier et nous sommes en Septembre 1998.
A partir de là, tout s'accélère. Je reprends ma restauration de la Honda, mais je suis moins motivé par le résultat final : c'était un modèle sympa pour les chemins d'Auvergne, mais beaucoup moins pour le plat pays qu'est la Marne. De plus les souvenirs de 350 RDLC 4LO, 500 XT et 750 GSXR (les premières) me remontent à la tête.
En discutant avec des amis, j'apprends qu'une moto de route d'environ 8 ans est stockée en l'état dans une grange. Le propriétaire veut s'en débarrasser. Je vois là une bonne opportunité de restauration et de me mettre à la route, mais je ne sais pas quel modèle c'est à ce moment. Après en avoir convaincu ma chère et tendre qu'une moto de route n'allait pas forcément vite (argument utilisable qu'une seule fois, ma crédibilité en matière de motos en a pris un sacré coup depuis...), je contacte le propriétaire et je prends rendez-vous.
Nous sommes en Janvier 2001. Je découvre sous la bâche de la grange une 1100 ZZR ... L'état extérieur n'est pas flatteur, mais elle semble saine. Je fais affaire pour 13 000 F à l'époque et la transporte directement chez nous.
Elle est de 1992 et a 54 000 kms. Je démonte tout et la restaure entièrement (y compris la boîte qui avait le pignon de 4ème cassé). Je découvre qu'elle est équipée d'un kit dynojet + filtre K.N + ligne complète Devil inox N.H.
Elle doit faire environ 150 cv et possède un compteur indécent (testé à fond, mais chut faut pas le dire ...).
J'ai laissé de côté la restauration de la 125 Honda.
En Mai 2001, après de nombreuses soirées (même plutôt nuits) passées dans mon atelier, elle roule. Ma première sortie sera pour aller aux Coupes Moto Légende (qui étaient encore au circuit mythique de Monthléry).Première impression : ça décoiffe !!!
J'ai beaucoup apprécié cette grande voyageuse durant 2 ans 1/2 et je n'ai jamais eu aucun soucis avec.
Je m'en sépare en septembre 2003, essentiellement parce qu'elle ne correspond pas au type de moto que je cherche.
En novembre 2003, j'achète une Ducati 900 SS à carburateurs, exactement le modèle que je cherchais (pour le caractère typé et capricieux j'ai fait la bonne pioche !).
Elle subit le même traitement que les autres ... vous pourrez le découvrir dans les pages qui lui sont consacrées (quand j'aurai le temps de les construire ...).
Fin 2004, ma passion des anciennes et de la personnalisation s'accentuant, l'idée d'un café racer me trotte dans la tête. Je recherche une base moteur à refroidissement par air, carburateur et démarrage au kick. En Février 2005, une 500 SR est dans mon atelier.
C'est aussi elle qui m'a donné aussi envie de créer ce site.
L'état d'esprit :
Tout d'abord, je dois constater que je me retrouve de moins en moins dans le monde de la moto actuelle (est-ce un signe vieillissement de ma part ?) :
- elles sont devenues certes très performantes et efficaces, elles n'ont plus vraiment de défauts, mais je trouve qu'elles manquent cruellement de caractère
(l'époque des cadres "saucisson" et des ralentisseurs en guise de freins d'une partie de la production est loin
... mais bon, ce n'est pas plus mal sur ce point), - au niveau look, elles se ressemblent toutes, j'ai de plus en plus de mal à distinguer les marques et les modèles (bon, on va dire que c'est ma vue qui baisse ...),
- il est devenu impossible pour un amateur comme moi de mettre les mains dans ces assemblages d'électronique, d'injection et de sondes lambda.
En bref, j'adore toute cette culture qui survit grâce à ces hommes (et ces femmes, malheureusement pas assez nombreuses à mon goût) en marge de cette normalisation du monde de la moto.
